Page 9 - SDGC-2016/2022
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2.2 - Constats et enjeux sur les espaces agricolesEn 2014, 82% de l’assolement des 2422 exploitations agricoles des dé- partements de la grande couronne sont tournés vers les grandes cultures (céréales, betteraves et oléo-protéa- gineux). Il est à noter que le nombre d’exploitations a reculé de 27% au cours de ces dix dernières années.La SAU moyenne par exploitation est désormais de 96 hectares pour les départements de la grande couronne (84 ha il y a 10 ans) et ne cesse de croître. L’Essonne présente en moyenne de plus grandes exploitations (110 ha) suivi du Val-d’Oise avec des exploitations de 99 ha en moyenne, et les Yvelines présentent de plus petites exploitations (94 ha).Concernant les départements de la petite couronne, la SAU a diminué de 10% en 10 ans pour arriver en 2010 à 1900 ha. Les exploitations ont diminué de 52% en 10 ans s’élevant en 2010 à 91 dont 12 en grande culture représentant 74% de la SAU, 54 en  oriculture, 11 en maraîchage, 10 en apiculture...La céréaliculture reste un élément dominant des paysages ruraux de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Yvelines depuis de nombreuses années. Toutefois, le maintien des revenus en grande culture se poursuit au prix d’une forte restructuration et donc de la réduction du nombre d’unités de travail agricole. La consommation deSAU par la pression urbaine (14000 hectares entre 1990 et 2004 en région Île-de-France) n’explique pas à elle seule la perte de la valeur des résultats agricoles.Par ailleurs, la structure et la répartition spatiale des unités agricoles sont très hétérogènes. Comme pour la répartition des territoires de chasse, on constate que plus on se rapproche de Paris, plus les entités agricoles sont de petites tailles et isolées. Les 4380 entités agricoles inventoriées ont une surface moyenne de 56 hectares. En quantité, ce sont les entités agricoles de moins de 100 hectares qui sont les plus importantes. A l’inverse, les entités agricoles de plus de 1000ha,qui sont minoritaires en nombre puisqu’elles sont au nombre de 27, occupent 71% des surfaces. Les entités agricoles de plus de 1000 hectares d’un seul tenant situées en zone rurale ont un grand rôle pour la faune sauvage, notamment le « petit gibier sédentaire de plaine ».Dans un contexte d’urbanisation, la chasse, grâce au développement de la biodiversité, peut jouer un rôle non négligeable pour l’image de l’agriculture et le maintien des revenus des exploitants.Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 2016-2022de la Fédération Interdépartementale des Chasseurs d’Île-de-France9 9


































































































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